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Fer de lance du mouvement reggae en France, c'est en 1998, avec "Kingston Karma", que Pierpoljak se fraie un chemin vers le succès. Enregistré en Jamaïque sous l'oil très avisé de Clive Hunt (ayant notamment travaillé avec Bob Marley et Jimmy Cliff), l'album (sur lequel figure "Je sais pas jouer".) devient disque de platine. Deux ans plus tard, Pierpoljak revient avec "Je fais ce que je veux". "Avec Clive Hunt, on n'a pas changé notre façon de taffer, explique-t-il. Le truc nouveau, c'est que tous les musiciens étaient dans la control room et construisaient la musique directement sur mes mélodies." Petit changement dans la façon d'enregistrer mais au final un reggae qui reste très pur, très roots. Un opus entre amour et douce rébellion, avec toujours cette attitude et cette façon de placer la voix très cool. De bonnes vibrations, en somme.

Enregistré sur l'île de La Jamaïque, cet album a vraiment un son très Kingston... On croit presque reconnaitre quelques accords dignes du grand Bob et des arrangements dignes de ses albums... Il faut dire que derrière certains morceaux, il y a des noms comme Tyrone Downie par exemple, mais surtout, l'enregistrement a eu lieu dans le studio du Maitre... Vraiment, si ce n'était les paroles en Kréol, on aurait du mal à croire que derrière tout ça il y a un groupe d'une île de l'océan indien...